Botaniquement cette plante n’a rien à voir avec la pomme de terre. La patate douce est une plante exotique, tropicale ou subtropicale, originaire d’Amérique latine. Inutile de préciser que le climat breton n’est pas leur favori !

La patate douce riche en amidon, fondante et légèrement sucrée (surtout les variétés à chair orangée est la préférée des Français). Elle séduit par son mode de préparation assez proche de celui de la pomme de terre : en frites, au four, en purée, en gratin ...

Sa consommation a été multipliée par huit en vingt ans ! Si la Chine est de loin le premier producteur mondial (64 %), 60 % de la consommation française provient des importations des USA, d’Israël et d’Espagne. Le climat méditerranéen leur convient à condition de disposer d’assez d’eau.

Sa production demande en effet beaucoup de chaleur , de lumière et d’humidité : température jamais inférieure à 15°, idéalement autour de 24°. Mais sa culture reste assez simple,sans maladies ni ravageurs car elle appartient à une famille botanique inédite en France .

La patate douce est cultivée le plus souvent à partir de boutures produite sous abris. Celles-ci sont ensuite transplantées sous bâche noire et recouverte d’un film blanc au premier stade pour contourner l’exigence climatique. Elle se développe horizontalement sur le sol avec des tiges rampantes tandis que les racines se tubérisent.
Avec un cycle de 180-190 jours la récolte de ses tubercules peut démarrer dès que les feuilles commencent à jaunir en septembre octobre . La production en mode traditionnel donne des rendements de 5 à 10 tonnes/ha.
En utilisant des variétes sélectionnées, car il existe de nombreux cultivars, on peut espérer 40 à 50 t/ha.