Les cultures finistériennes ont deux objectifs distincts : la pomme de terre de consommation et la pomme de terre de sélection.

La pomme de terre de consommation

Cette culture est destinée à l’alimentation humaine. Différentes variétés en évolution permanente sont proposées au consommateur de façon de plus en plus différenciées : pommes de terre de consommation courante (type Bintje) pour potage, purée et frites ou pommes de terre à ‘’chair ferme’’ pour pommes vapeur et sautées (type Belle de Fontenay).

Ces deux anciennes variétés , de rendement moyen à faible et sensibles aux maladies (mildiou surtout) sont supplantées par des créations récentes telles Charlotte, Amandine, etc. Les pommes de terre sont souvent blanches à chair blanche, jaunes ou rouges (même type de chair) .

La pomme de terre de sélection

Ce terme recouvre une sélection sanitaire , c’est à dire un ensemble de techniques de protection contre les maladies (virus, champignons) dont l’objectif est la production de pommes de terre saines destinées à être plantées en culture pour la consommation.
Elles doivent correspondre en tous points au cahier des charges défini par l’État pour l’ensemble des plants commercialisés. Chaque parcelle est contrôlée par le S.O.C. (Service Officiel de Contrôle) et est classée en catégories commerciales (Super Elite, Elite, A …) selon les défauts observés. Certaines parcelles peuvent être déclassées et donc renvoyées en pommes de terre de consommation.

Culture

Au printemps lorsque la terre est suffisamment réchauffée, les tubercules ‘’mères’’ sont placés dans des sillons peu profonds où ils produiront les pommes de terre ‘filles’’ qui seront récoltées en fin d’été , début d’automne. La culture est buttée en rangs ou en larges billons afin de faciliter l’arrachage de d’éviter le verdissement des tubercules par formation de solanine.
La conservation s’effectue en tas ou en pallox souvent en frigorifique ( 2 – 4° ) ce qui empêche la germination.